Carthage 06-04

Dimanche matin on se lève juste assez tôt pour avoir encore droit au petit dejeuner (servit jusque 10h). Brève tentative de baignade qui nous amène, l'eau froide et moi, à un match nul. Moins de motivation que la veille. (Seb quant à lui est resté au fond du lit, il a abandonné le match avant même d'avoir taté son adversaire, le lâche...)

Puis on reprend le taxi jusque la Marsa, pour y prendre le train jusque Carthage (on s'est quand même un peu battu avec les chauffeurs de taxis qui voulaient nous faire faire un tour de Carthage en taxis et ne voulaient pas nous emmener à la gare pour qu'on s'y débrouille seuls, grrrr...on s'est senti un peu con quand même, parce que à la sortie de l'hotel on ne pouvait rien faire sans taxi, alors quand tous ceux qui étaient là se sont mis ensemble pour nous proposer leur truc dont on ne voulait pas on était pas super à l'aise... on en a quand même trouvé un moins voleur que les autres qui nous a posés à la gare, pour le coup on lui a donné deux fois plus qu'à ceux de la veille, bah...)

En sortant du train on se dirige d'après notre petit plan vers la basilique de Saint Cyprien. En fait, on est passé devant sans la voir; Bon aussi, on cherchait une basilique. Donc on regardait en l'air, ceci explique celà.

On se dirige ensuite vers les thermes d'Antonin. C'est joli et agréable, toutes ces pierres.

On continue la balade vers les ports puniques en passant par le quartier de magon. On monte ensuite sur la coline de Byrsa pour voir les quartiers puniques et une autre basilique, encore debout celle là. Petite pause, il fait super chaud, on est en train de cramer au soleil...

On passe voir l'amphithéatre romain, encore utilisé apparemment. De là on prolonge vers le quartier des villas romaines, où on se pose pour picniquer.

On reprend le petit train puis le taxi pour rentrer à l'hotel.
On a le temps de se faire une petite sieste à l'ombre sur la plage.

Puis on se bat encore un peu avec le taxi qui nous demande vraiment beaucoup pour aller à l'aéroport (on avait prévu large par rapport à ce que nous avait dit le collègue tunisien de Seb, et là les gars nous ont demandé deux fois plus que ce qu'on avait prévu en étant larges...) Bon, on est dans un hotel archi touristique, ça doit être ça, et puis de toute façon on n'a pas le choix...
En fait on est tellement détendus et biens qu'on n'a pas envie de râler. Ces taxis ne vont pas nous gâcher un aussi chouette weekend.

Tunis et Sidi Bou Saïd, 05-04

Seb était déjà là depuis jeudi matin, mais il était tout seul dans un immense lit, alors je suis venue lui tenir compagnie. Vendredi soir, j'ai donc affronté seule les contrôles de polices qui m'ont pas mal grondée parce que je ne savais pas le nom de l'hôtel. Pfou, c'est pour la forme, mais c'est pas super agréable. Heureusement que le lit valait le coup, pour rattraper tout ça. Samedi matin, réveil pas trop tôt, belle vue. Petite tentative de baignade dans l'eau à 16° de la terrasse. Eau froide 0, Emilie 1.

Nous partons en taxi, puis en train pour Tunis

le marchand d'épices et de fruits secs à qui nous avons acheté plein de choses

la médina, noire de monde

La photo prise par un gentil monsieur qui nous a pas mal baladés (et demandé 5 dinars après coup, d'un coup il nous a paru moins sympathique, on a qu'à être moins naïfs, mais bon la photo est belle)

On part se balader plus loin dans des quartiers pas touristiques. Là on tombe sur un petit marché fort sympathique où on s'achète plein de gâteaux super bons, des bananes (pratiques à manger sans les laver) et du pain, de quoi faire un petit picnique.
Et puis comme on en a marre de Tunis (il y a énormément de monde, on se fait racoler de partout pour acheter ci ou ça), on décide de reprendre le train pour aller à Sidi Bou Saïd. Dans le train je discute pas mal avec une jeune étudiante curieuse et ayant vraisemblablement envie de parler français. Moment très sympa, ça vaut le coup de prendre le train avec des gens du coin plutôt que le taxi.
A Sidi bou Saïd, il n'y a pas moins de monde, mais c'est vraiment très très joli.

Toutes les maisons sont blanches avec des volets bleus (c'est le cas d'ailleurs aussi à Carthage et pas mal à Tunis en fait). Il y a toujours ces ferronneries aux fenêtres (un peu comme à Grenade où nous étions il y a deux ans).

De jolies portes (là il faut chercher la porte dans la porte)

De retour à l'hôtel, on passe une bonne heure dans le jacousi, on dîne à l'hôtel (superbe buffet) et on apprécie le lit "king size" trois places.