mercredi 26 mars 2008

Weekend de Paques

Ce weekend nous avons fait le plein de neige, de poudreuse, de montagne, de quoi repartir requinqués vers notre grisaille parisienne.
Du ski comme je n'en avais plus fait depuis bien 3 ans (neige jusqu'aux genoux, premières traces dans la poudreuse avec cette impression magique de voler sur la neige légère...)
Des randos superbes, dans le calme et le silence de la neige qui tombe, à entendre seulement nos pas faire crouncher la neige toute fraiche...

Un peu de ciel bleu malgré tout




Annecy sous une lumière magnifique (de la fenêtre de chez maman)
Une dernière rando lundi épuisante, à marcher dans 1m minimum de poudre toute légère dans laquelle, y'a pas photo, nous aurions été nettement mieux en skis de randos qu'en raquettes parce que on s'est très vite épuisé à faire la trace.

On a même joué un peu les prolongations, parce que je pensais avoir pris (comme d'hab) des billets de nuits pour rentrer bosser hier matin, mais je me suis plantée, on ne partait que mardi à 5h... alors évidemment avec la neige qui n' a pas arrété de tomber pendant trois jours, notre train avait du retard et on est tous les deux arrivés bien à la bourre mardi au boulot....

lundi 10 mars 2008

Week-end à Annecy

Ca fait un bail que je n'ai pas écrit de post sur ce blog, alors je me charge ce coup-ci de raconter notre premier week-end en dehors de Paris (enfin !) depuis les vacances.

Nous prenons donc le train samedi matin à 6h50 et voyageons séparement car Emilie a utilisé l'un de ses voyages gratuits et est donc en 1ère classe tandis que je reste avec la populasse (dont la plupart des spécimens est équipée de ski et descends à Chambery) en 2nd.

Assez rapidement, après avoir consulté la météo, préparé les sacs et un pic-nic, nous sommes partis en randonnées, Cathy, Christophe, Emilie et moi. Nous sommes allé faire une partie du circuit de la Tetaz, en partant de Le Sapey pour aller à Notre-Dame-Des-Neiges, dont un tronçon est commun avec le GR96.
Bien qu'au départ on avait assez peu de neige, en arrivant au refuge de la Tetaz 250m plus haut, il y avait 5cm partout.
Nous y avons déjeuné (tard) dans un décors vraiment superbe.

Déjeuner au Refuge de la Tétaz

Portrait de Cathy

Portrait d'Emilie

Le refuge étant situé à l'extrémité de l'arrête du Sapey, après le déjeuner nous sommes passé sur le versant Nord. Là, j'ai ouvert la voie dans 10 à 20cm de neige sur un chemin par endroit très escarpé qui n'avait pas du tout été emprunté et sur lequel il n'y avait d'autres traces que celle d'une bête.
C'était un plaisir immense que de suivre ce chemin, à la fois en se méfiant de ne pas glisser dans la pente parfois forte et en admirant ce paysage immaculé et splendide.

Une fois retrouvé le GR, le chemin était large (route forrestières) et traçé et nous y avons croisé des groupes de 3 militaires, au pas de course. Il s'agissait de réservistes de l'armée Suisse en train de faire une course commando. Arrivé à Notre-Dame-Des-Neiges, qui servait de check-point aux militaires, nous avons fait une courte pause et sommes repartis.

De retour à Annecy, nous avions 40 minutes pour prendre nos douches et nous rendre au ContreSens, restaurant dont j'ai beaucoup entendu parler par Emilie, pour fêter l'anniversaire de Christophe.
Ambiance très sympa, service très bien et contenu des assiettes/pot à conserve/poelons/planche très bon. Le petit Madiran 2005 plein fruit était un très bon choix de Christophe.

Dimanche matin, Emilie et moi nous levons à 7h00 pour aller au ski (bah oui quand même !). Comme la neige sur La Clusaz est annoncée encore pire que la météo, Cathy propose que nous allions à Flaine. Beaucoup plus loin mais plus haut et annoncé avec de la neige douce.

On a eu de la bonne neige et du soleil toute la matinée. Moi, j'ai beaucoup apprecié de découvrir une nouvelle station. Les pistes étaient faciles (j'me suis remis en jambe tranquillement) et c'est bien là un premier reproche que l'on peut faire à cette station : les rouges sont des bleues, y'a que 2 noires (fermées, sic!) et c'est la première fois que j'en vois qui remontent en plein mileu ! (ce que c'est chiant !). Par contre, y'a beaucoup de hors pistes possible mais ça manque de pente. J'imagine pas passer plusieurs jours sur cette station, l'ennuie !

La station en elle-même est très belle et la vue sur le Mont-Blanc est superbe.

Le Mont-Blanc vu depuis le sommet de Flaine

Le Mont-Blanc vu depuis le sommet de Flaine

On a eu très peu de monde. Par contre, c'est cher (et en plus, "on ne fait pas les réductions pour toutes les cartes que les français ont dans leurs poches", sympa...). D'autant que nous n'avons skié que 3 heures. Nous avons rendu nos forfaits à la demi journée puis picniqué dans la neige avant de prendre la voiture pour Annecy (et pris la nationale plutôt que l'autoroute).

Au final, Flaine est une station familliale de luxe et nous sommes tous les deux prêts à essayer autre chose :)

Peu après notre retour à l'appartement de Cathy, Thomas et Sophie (et le chien!) sont arrivés. On est allé voir la nouvelle voiture ("mais c'est un char que t'as pris!" dixit Cathy) et faire un tour autour du lac. Pumpkin s'est engueulé avec les cygnes et nous avons admiré les canards et le bal des hélicos (neige dure ??). Retour maison chassé par la pluie. Papotage, gateau, et finalement douche après le départ de Thomas et Sophie alors que Cathy accompagnait Christophe à la gare.

Comme nous avons pris le train de nuit, nous avons eu le temps d'aller voir un film au Nemous : Soyez gentils, rembobinez. Très très drôle et même Emilie que l'on a trainé par les cheveux a aimé :)

Pour le retour, Emilie qui avait une place en 1ère mais ne souhaitait pas être seule a eu la chance de pouvoir bénéficier de LA place libre dans ma cabine de 2nd.

Edit [15/03/2008 09h00] : correction des fautes

lundi 3 mars 2008

Le Noma

Je préviens, article d'Emilie, pas de Seb (pour Flo notamment). Lui est toujours au boulot, il ne servira pas de souffre douleur ce soir.

Journée dure... Les lundis, c'est à la base des journées pas faciles, très chargées "temporellement" et "émotionnellement". Le lundi, c'est le service de chirurgie maxillo faciale, je suis rattachée au centre des maladies rares. J'en vois, des choses difficiles, mais personne ne m'oblige à faire ce boulot, je ne vais donc pas m'en plaindre.
Mes journées se partagent entre mes consultations et celles auxquelles j'assiste (celles des chirurgiens, parce que je ne suis dans le service que depuis 3 mois alors je suis encore en mi formation), généralement beaucoup plus éprouvantes que les miennes...

Mais là c'est les vacances scolaires de Paris, moins de consultations, plus de temps pour faire des recherches (et ça fait partie du boulot hospitalier), donc... Donc je me colle (avec intérêt) à ce sujet dont m'a parlé ma collègue, la maladie du Noma. Partie faire des expéditions humanitaires au Bénin (reconstructions chirugicales de fentes labio palatines, majoritairement), elle a vu défiler pas mal d'enfants également atteint de ce fléau très peu connu, et pour cause.

Je tape "noma" dans pubmed mais ne trouve aucun article scientifique accessible gratuitement. Je vais donc sur google, et trouve très facilement des sites, et des images... absolument monstrueuses... (non non, je ne mets pas de lien, vous irez chercher en connaissance de cause si vous y allez)

Ames sensibles, ne recherchez rien. C'est horrible. Mais tout horrible que ça puisse être, ça existe, et je ne connaissais pas cette maladie...

Noma vient du grec nomein, ronger. C’est une maladie bucco-dentaire qui touche essentiellement les enfants entre 2 et 6 ans. Aujourd’hui, on ne connaît pas bien son pourquoi, on ne sait pas si c’est bactérien ou viral. Mais on commence à bien connaître les facteurs favorisants : ce sont la malnutrition, les problèmes d’hygiène, le manque de vaccination et les fièvres récurrentes. La maladie peut se déclencher à la suite d’une rougeole ou d’un paludisme. Mais le noma est souvent la conséquence d’un sevrage brutal ou mal géré. Au Mali par exemple, l’enfant est accroché tardivement au sein de sa mère, jusqu’à l’arrivée d’un nouvel enfant. À ce moment-là, l’aîné intègre la cellule familiale. Et conformément à la tradition, il va être le dernier à manger et devra souvent se nourrir de bouillies coupées d’eau. Il a le ventre plein, mais reçoit peu de vitamines et de calories.

Au départ, le noma est une simple gingivite qui pourrait être soignée avec des bains de bouche et des antibiotiques. Mais à ce stade, la maladie ne se voit presque pas et elle évolue très rapidement. En trois semaines, on passe de la gingivite à la perte des tissus mous. Très vite, une odeur fétide se dégage de la bouche de l’enfant qui est asthénique et ne veut plus manger. Cinq à six jours après se forme un œdème. Cinq à six jours plus tard, une plaque noirâtre apparaît, les tissus pourrissent. Quand la maman se rend compte que quelque chose ne va pas, la maladie est déjà installée. Dans les faits, 80 à 90 % des enfants décèdent avant d’avoir pu recevoir des soins.

Les conséquences pour ceux qui en réchappent sont lourdes. Les séquelles sont nombreuses. Les plus simples sont la perte d’une lèvre, d’une narine... Une séquelle courante est le blocage de la mâchoire. L’enfant ne peut plus se nourrir ni parler. Il en est réduit à manger en aspirant la nourriture entre ses dents. Au bout d’un moment, il y a parfois des améliorations et des cicatrisations naturelles. Mais les conséquences sont aussi sociales. Les malades sont cachés ou sortent le visage masqué d’un bandeau. Les femmes ne peuvent pas se marier. Et on pense que certaines mères ne laissent pas leur enfant vivre...


Voilà. J'ai passé l'après midi à faire des recherches là dessus (pricipalement sur les chirurgies reconstructrices possibles).
Ce soir, je suis un peu barbouillée (sans euphémisme je dirais même completement choquée)...

Finalement je suis heureuse de vivre dans un pays ou les enfants sont choyés, nourris, respéctés avant même d'être sortis du ventre de leurs mères.
Voilà on peut me dire que ça ne sert à rien de s'appitoyer sur la misère du monde, ce n'est pas en faisant un article dessus que ça va aider tous ces enfants, et puis zut quoi, je n'ai qu'à aller faire des chocolats et je n'y penserais plus, mais non là ce soir j'y arrive pas, le chocolat j'ai envie de le manger pour me réconforter en me disant que je ferais mieux de leur en donner, et puis pfou je peux pas leur en donner alors je n'ai qu'à le manger...

Les vrais cas difficiles dans cet hopital, ce sont tous des enfants étrangers. Tous. On a vraiment du bol d'être nés en France.


dimanche 2 mars 2008

Chocolats !!!

Après la série de Noël, les collègues me raclamant à corps et à cris de refaire des chocolats, je me suis relancée dans une nouvelle fournée. En plus maintenant, j'ai un vrai matériel de pro (merci Sophie et Tom).Bon, même sans super matériel, un micro onde suffit...
Donc voilà, pour ceux qui ont envie de crader un peu leur cuisine et de s'en mettre jusqu'aux coudes, voilà quelques idées.

Déjà en fait, il y a quelques principes importants pour tout amateurs de chocolat qui se respecte :
- toujours prendre du "bon" chocolat. Un mauvais chocolat se reconnaît facilement, quand il fond il ne devient pas luisant mais reste tout terne. Eviter donc les sous marques et les trucs de base, qui en plus n'ont même pas le goût de chocolat
- Ne JAMAIS rajoutter d'eau... ça n'apporte rien, ça gâche le gout, ça n'aide pas à le faire fondre... Bref, ça n'a aucun intérêt. On peut éventuellement rajoutter de la crème ou du beurre quand on fait des chocolats genre truffes, mais sinon, et c'est la plupart du temps, le chocolat se suffit à lui même.

Quelques idées...
En y reflechissant, je fais la plupart du temps les chocolats selon trois (voire quatre) types de recettes :

1- les chocolats "simples"
On peut les faire à partir de n'importe quel chocolat, noir, lait, blanc... Personnellement je ne suis pas fan de chocolat blanc tout seul, donc les blancs je les enrobe, mais c'est vraiment selon les goûts de chacun.
-noirs : Dans du bon chocolat noir fondu, rajouter des tas de fruits secs (abricots, figues, raisins, dates, bananes -attention pas les bananes chips, les bananes boudin noirs, sèches-, amandes, noisettes, noix de pécan et noix de cajou...).
Toujours à base de chocolat noir, on peut rajoutter des épices (là par exemple dans les petites étoiles, j'ai mis simplement un mélange d'épice pour faire des gateaux que Delphine m'a ramené d'Allemagne, dedans il y a de la cannelle, de la muscade, de la cardamome, des clous de girofle, du gingembre...)On peut aussi (alors là les goûts sont mitigés, pour ma part j'aime assez mais Seb n'est pas fan) rajoutter des framboises. C'est un essai de cette année, c'est assez surprenant mais avec un bon chocolat de base je trouve ça très bon. -au lait : Avec une base de chocolat au lait (là encore il en faut du qui ait bon goût à la base), on peut aussi rajoutter plein de choses dedans. Du riz soufflé, des corns flakes, des crêpes dentelles (gavottes) en miettes, du pralin (acheté directement en poudre ou fait soi même, là pour le coup j'ai acheté un sachet mais à Noël je l'avais fait à partir des pralines mises en poudre au mixer). On peut les laisser comme ça ou après les enrober de chocolat noir.

-à la pralinoise: C'est vachement bon aussi. Un mélange de miettes de crêpes denteles avec de la pralinoise, succes garanti...

2- les chocolats "bi-goût"
Généralment je pars d'une base au chocolat blanc enrobé de chocolat noir, parce que je trouve que c'est le plus joli... (et c'est surtout très bon).
Du chocolat blanc avec un ingrédient "dur" (amande, noisette, riz soufflé, corn flakes, noix de pécan, pignons...), et un ingrédient "mou" (raisin sec, gingembre confit, orange confite... par exemple). Il ne faut pas non plus mettre trop d'ingrédients différents sinon on ne profite pas de toutes les saveurs, juste un de chaque ça suffit...
Les chocolats au lait rendent aussi très bien enrobés de chocolat noir (là du lait avec du pralin enrobé de chocolat noir)
Et puis le nouvel essai en date d'hier (et c'est super bon), c'est un mélange de chocolat blanc avec des framboises, avec juste du chocolat noir par dessus, comme ça c'est bon mais ça egaye aussi la boite de chocolat avec autre choses que du noir...

3-Les chocolats "truffes"
ça fait toujours bien d'en mettre en peu dans les boites... Mais personnellement je trouve que c'est long à faire, qu'on s'en met partout, et que ça n'est pas forcément meilleurs que les chocolats précédents...
Mais bon, la pate à truffe permet tout autant de variations... et l'intérêt c'est que la consistance est plus molle, alors enrobé de chocolat c'est sympa aussi. Au chocolat noir avec des épices, c'est très bon, avec des sirops aussi de fruits (genre teisser), ça rend pas mal aussi.
Dernièrement j'avais fait une pate à truffe au chocolat au lait, dans laquelle j'avais rajouté des noisettes et des raisin sec, l'ensemble découpé en petits carrés puis enrobé de chocolat noir, ça a été pas mal apprécié.

4- les "enrobés"
ça n'est pas vraiment une "catégorie", c'est un peu triché... je parle d'enrobage quand je fais des orangettes par exemple. c'est très simple à faire, à parir d'orange confites achetées toute prêtes, découpées en lamelles et trempée dans du bon chocolat noir (la prochaine étape c'est faire soi même les oranges confites !!). C'est aussi très bon avec tous les agrumes confits (citron, pamplemousse).
Dans les enrobage j'ai aussi testé plein de trucs, plus ou moins bons d'ailleurs, comme les caramel enrobés de chocolat (j'imaginais que ça allait donner quelque chose du style mi choco, en fait c'était impiossible à manger car le caramel était trop dur, mais ça doit être faisable), ou encore avec des nougats enrobés, c'est pas mal mais je préfère le nougat seul en fait.

Parmi les rattages, le popcorn est à éviter par exemple, il ramolli et c'est très moyen à manger. Le chamallow c'est trop gros et si on les découpe ça colle partout, et en plus c'est pas excellent... La noix de coco en poudre c'est chouette pour enrober des truffes, mais dans le chocolat ça donne une consistance que je n 'aime pas trop. Le muesli croustillant, j'ai tenté aussi mais ça rammoli comme le popcorn et ça ne présente pas un intéret gustatif énorme, les noix et autres fruits à coques sont nettement mieux pour un ingrédient "dur".

Voilà voilà, avec ça il y a de quoi remplir une bonne boite de chocolats !!!

lundi 4 février 2008

Semaine de ski à Vars

Semaine de ski à Vars (par Seb le soir quand il n'arrivait plus à lever les fesses du canapé)

[avertissement: ce post est long. Il est destiné à immortaliser nos vacances. Donc il s'adresse plutôt à nous même qu'à des lecteurs en recherche de nouvelles télégraphiques que l'on peut s'attendre à trouver sur un blog. Mais bon, si vous avez le courage ou rien d'autre à foutre au boulot...]

Après un voyage en train de nuit, suivi d'une bonne demi journée de glandouille à Annecy avec Catherine et Christophe, un voyage en voiture sans encombre (tout était dégagé) durant lequel j'ai bossé sur le portable (même dans les virages de montagne!), nous sommes arrivés de nuit à l'appartement mais avons pu décharger la twingo qui était bien pleine sans difficulté.
On laisse ski et bâtons dans le local en bas, on cause avec la gardienne, on envahit l'appartement des grands parents d'Emilie. On se pose.
Ensuite, dîner hautement montagnard, mais très nourissant : soupe et pâtes à la carbo ! :D
Dodo avant 10h. La nuit dans le train n'a pas été très reposante et le réveil matinal (6h30).

Dimanche
Dès le lendemain matin, nous sommes sur les pistes à 9H10 (oui, j'suis un peu lent, on y était pas à 9h...).
Grand beau, assez chaud, neige plutôt sympa. Mes cuisses tiennent une grosse demi journée et me permettent de suivre Emilie presque partout (au pire, elle prend la noire et moi la rouge, on se retrouve en bas) et qui ne m'attends presque pas. On explore la station, j'vais même me faire une noire tout bosselée (finger in the nose !).
Pour le déjeuner, passage à l'appart, c'est bien mieux que la salle hors sac !
Je rentre tout de même avant Emilie qui rentre elle, vers 15H.
Gouter, bain, je pars explorer la station. En fait, j'suis surtout à la recherche d'un spot Wifi.
Pour augmenter la productivité de ma mission exploratrice, je passe acheter 4h de cours particulier pour la semaine (à partir de mardi) et nos forfaits du lendemain.
Retour maison. Je retrouve mili au téléphone avec sa mère, 4 phrases au téléphone, je comprends qu'elle a paumé ses lunettes de vues sur les pistes peu de temps après que l'on se soit séparé... Trop bien, maintenant j'ai une taupe pour m'accompagner sur les pistes ! Heureusement il lui reste ses lunettes de soleil à sa vue... mais bon, s'il fait pas beau et en dehors des pistes...
On se fait à dîner, très local encore: steacks hachés et pâtes !

Lundi
9h05, on est sur les pistes, c'est déjà mieux, mais c'est pas encore ca !
Première remontée, paysage superbe, il faut super beau et super chaud (pour la montagne), quel plaisir !
On profite que la piste de slalom est ouverte au public. A la deuxième passe, Mili veut me prendre en photo. Le stress de l'appareil, l'envie de faire trop bien, enfin voilà.
Yann me demandait la veille si je m'étais cassé quelque chose. Là, j'ai bien cru pouvoir lui répondre par l'affirmative à notre prochain contact. J'me suis écrasé le bras sur la cage thorasique, j'ai bien cru y laisser une côte, j'avais le souffle coupé. Bon, en fait, au bout de 2 jours, c'est encore génant, mais ça passe.

Pour la petite histoire, je voulais prendre Seb en photo alors qu'il skiait, alors je vise avec l'appareil, je prends, et je regarde sur le petit écran mais je le voit pas, c'est tout blanc sur la photo comme s'il était devenu INVISIBLE !!! et là je lève les yeux et je le vois qui dévale la pente sur le ventre, je comprends pas. Le soir on a compris en voyant la photo, je vous conseille vivement de zoomer un maximum vers le centre de la photo...
La prise de photo étant devenu hors de question, nous nous consacrons à l'autre objectif de la journée: aller faire un tour du côté de Risoul (les domaines des deux stations sont connectés).
En rentrant sur Vars on se trouve un beau spot entre les sapins avec point de vue sur la vallée (mais aucune piste de ski dans le champs de vision!) pour le picnic.


Perso, je rentre au bercail. J'ai mal aux cuisses, les jambes sont raides, ça tourne plus, j'arrête le massacre. J'm'y attendais, c'est aussi pour ça que je n'avais pas pris de cours pour lundi, ça aurait été du gachis.
J'suis tellement claqué que je fais même une sieste ! Mili skie encore quelques temps, et à la fermeture des pistes on va se faire un tour de luge.
Youhou ! Les gros tarés, on va sur la piste rouge à côté de l'appart et on se fait des descentes d'enfer sur les pelles que l'on a trouvé dans la cave. Mili n'arrive pas à contrôler sa course et part systématiquement en sucette. Moi, j'me débrouille, mais la direction à coup de talon, ça envoie de la neige en plein tronche, on voit plus rien et on en bouffe partout, c'est épique ! :D
18h30, il fait déjà nuit. On rentre à la maison, on se refait le dîner de la veille et on se couche, il est même pas 20h30 !

Mardi
Ce coup-ci, Mili est contente, on est dans la file de la remontée avant même qu'elle n'ouvre! D'ailleurs, comme elle met du temps à ouvrir on va à une autre :)
Aie, aie, aie, aie, aie ! Ca va pas du tout ! Mes jambes auraient dû être en forme aujourd'hui ! Mais non, mes cuisses sont comme du bois (surtout la gauche), je skie comme une merde (enfin je trouve) et j'suis de super mauvais poil ! Mili en fait les frais, malheureusement. J'suis vachement déçu par moi même (oui, je sais, t'avais qu'à faire du sport pendant l'année, grosse feignasse !).
Pour courroner le tout, aujourd'hui, c'est la canicule ! Température de printemps et neige qui va avec ! Y'a de la soupe en bas de la station, ça tombe bien, j'ai horreur de ça :/
En fait, les muscles se chauffent et au fûr et à mesure des pistes, ça s'arrange (et mon moral avec). Mili se retrouve cependant à m'attendre bien plus qu'avant.
Heureusement pour elle, je la quitte assez tôt pour rentrer à l'appart faire une pause avant d'aller à mon cours (à 12h). J'mange un morceau, j'fais quelques étirements et hop ! je reprends les skis pour me rendre au chalet ESF... superbe figure acrobatique pas du tout volontaire en arrivant pour éviter la chute parce que j'ai croisé un bâton avec un ski... ça commence bien :/
Voici que je rencontre Georges Périer, proche soixantaine, tête fortement sympatique, petit accent local tout à fait de circonstance.
- "Alors, t'en es où Sèbâstiien ?"
- "Rouge ça passe sans problème, noire et bosses j'suis pas fan. J'suis là pour perfectionner".
- "Ok, vu ton niveau (on vient de se faire une petite descente, j'ai une bonne position, bien fléchi, etc.) on va revoir les bases au ralenti pour bien perfectionner"
Et c'est parti pour des démarrages sur bosse à l'arrêt, des dérapages avec les chevilles pour vérifier le contrôle des skis... Pas compliqués, mais au ralenti, c'est passe beaucoup moins facilement qu'avec de la vitesse :/ On accélère un peu, commence à voir le contre-virage pour passer les bosses, travaille la position sur les skis.
L'heure de cours passe très vite. Je vais faire une ou deux descentes à vitesse de grand père pour bien travailler ce qu'on a vu puis je retrouve Emilie au pied de l'immeuble, parfaitement synchros.
Je suis très heureux de mon 1er cours: forcément, le prof' n'est pas avare de compliements sur la qualité de mon ski après seulement 3 saisons. Cela confirme les dires de Emilie et le reste de la belle famille. Georges me fait aussi les mêmes reproches qu'eux, comme quoi ils sont plutôt impartials.
Impossible de faire une pause de moins d'une heure pour le picnic. On retourne sur les pistes où je continue à m'entraîner (pas trop, parce que je suis lent). On monte notamment au clos chardon où je me fait la rouge et Emilie du hors piste. On rentre peu de temps avant la fermeture des remontées, j'suis claqué.
Un gros avantage de l'appartement des grands-parents d'Emilie (en plus d'être à notre disposition) est qu'il possède un instrument idéal de détente après une dure journée de ski : une baignoire ! :D
Pour le dîner, enfin quelque chose de local : la tartiflette ! Cathy, la mère d'Emilie, nous a acheté un de ces reblochons qu'elle trouve sur le marché dont la puissance gustative doit se mesurer en MegaTonne. Nous n'en avons mis que la moitié d'un pour toutes nos patates... pourtant je n'ai pas fini la deuxième assiette... c'était trop fort, j'en ai mangé toute la nuit du reblochon :/
Comme la nuit précédente, j'ai du mal à dormir parce que mes côtes me font mal à chaque fois que je change de position.

Mercredi
Réveil un quart d'heure plus tôt, on a pas pu prendre les forfaits la veille car ça ferme à 16h (mon dieu ! presque des fonctionnaires !).
Bonne nouvelle : aujourd'hui il fait plus froid, ça va pas partir en soupe et ça va conserver un peu la neige (on vie sur le capital accumulé y'a presque 15 jours quand même). Par contre, il fait plutôt moche et c'est jour blanc partout, on voit pas grand chose.
Mauvaise nouvelle : la soupe de la veille qui gèle, c'est vraiment la merde à skier. si en plus on voit rien... :/
On reste donc sur les pistes du haut du domaine où on trouve des pistes très correctes et parfois un peu de soleil puis on redescend vers l'appart pour que je fasse une petite pause avant d'aller à mon deuxième cours de ski. Au passage, je prends mon masque.
Et là ! Ca attaque dur !
- "T'as une bonne technique, on va aller faire un peu de hors piste. On apprend autant en une heure de hors piste qu'en 4 sur la piste"
- "euh... ok"
Et là, on s'embarque totalement en dehors de la station. On va trouver pas mal de poudre, presque vierge et pas trop lourde. Bon, j'suis pas super à l'aise, mais Georges explique bien et je m'en tire très bien d'après lui. J'me bourre quand même quelques fois, et me retrouve dans la neige jusqu'aux hanches. Faut dire que c'est un peu stressant les sapins quand y'en a partout. J'ai quand même découvert la technique pour tourner dans de la neige épaisse (pencher en arrière, avancer pour freiner, bien doser les deux en fonction de la neige), mais il y a une certaine distance entre la pratique et la théorie que je n'arrive à réduire que ponctuellement. Ensuite, un petit tour sur les pistes pour bosser un peu les courbes et les bosses et c'est déjà fini.
Je rentre à l'appart pour déjeuner. J'y retrouve Mili qui s'est pas tellement amusée: la neige moyenne, quand y'a même pas de soleil, c'est pas très intéressant.
Après le déjeuner, on retourne sur les pistes à la recherche de celles bénéficiant d'un peu de soleil. Gros avantage du temps couvert: y'a personne sur les pistes. Si, quelques gamins (on est mercredi) mais ça reste tout à fait supportable (même pour moi). On va sur Peynier où on trouve de la bonne neige.
Mili est la seule courageuse et bosse un peu. Moi, j'glande, au mieux j'attrape un bouquin après étirements et douche. Et il commence à rédiger un "petit" message pour notre blog...
Pour le dîner, je rajoute des lardons et double la quantité de pomme de terre des restes de tartiflette de la veille. C'est très bon et juste équilibré ce coup-ci !

Jeudi
Les nuages de la veille sont partis, nous voici une fois de plus sur le 1er télésiège de la remontée des Escondus. Il fait bien froid mais le soleil est là.

cours : bosses dans Les Sibières, Georges trouve enfin le truc qui me fait comprendre ce qui ne va pas avec mon bassin. Complété par la remarque d'Emilie (les épaules face à la pente !), mon ski vient de passer un niveau, et que ça godille ! et que ça fait des virages serrés !

dîner pâtes

Voilà, et après plus le temps de glandouiller, donc on n'a pas la suite. Je prends donc (en bref) le relais (ça c'est pour Flo qui n'arrive pas à suivre qui dit quoi !!! :))

Vendredi Seb part skier tout seul, il fait moyen beau et la neige est pourrie du coup j'ai décidé de passer une journée à bosser un peu mes cours. Seb en a bien profité quand même, mais en rentrant à 14h il ne peux plus repartir, et pour cause...La nuit de vendredi à samedi il tombe 20cm de poudre, du coup samedi matin à 9h de nouveau on est sur les piste, et on s'éclate bien. Seb découvre le réel plaisir du "hors piste" quand on est obligé de skier pour de bon avec les cuisses (ça va, ça fait une semaine qu'on les entraîne !!!)
La semaine se termine par un petit restau pas terrible que nous avons surnommé "à la crêpe molle", où nous sommes allés dîner avec mes grands parents (qui prennent notre suite pour la semaine à venir dans l'appart). Bon petit fou rire à cause d'une punaise trouvée dans l'assiette de mami, moment bien agréable malgré tout...

Quelques petits désagréments pour moi qui ai quand même dû passer une semaine sans lunettes, pour ceux qui me connaissent bien je suis vraiment bigleuse, du coup ça a été un peu dur... maman, m'a bien posté ses anciennes lunettes, que j'ai reçues vendredi, mais malgré la correction correcte de la myopie, ce sont des lunettes avec des verres progressifs....:) du coup j''ai eu le mal de mer pendant un certain temps (ça fait un drôle d'effet, vraiment !!!), et j'étais quand même obligée de les enlever pour voir de près parce que j'y voyais tout flou...

On est repartis dimanche alors qu'il faisait grand beau, on a eu pas mal de neige au col du lautaret, il y avait un grand vent qui soufflait toute la poudre fraîchement tombée, du coup les déneigeuses ne venaient pas à bout de tous les paquets de neige... On a réussi à ne pas mettre les chaînes en roulant à 15km/h en première pendant une demie heure...

Et nous voilà rentrés ce matin sous la pluie parisienne...

mardi 22 janvier 2008

weekend à aix

Niolon, à 9h du matin


On a profité de ce court weekend pour passer du temps avec Matt et Christelle (et leur deux petits bouts) qui repartent le 24 à Mayotte, et pour fêter les 26 ans de Tom avec une bonne partie de la famille : Fred et Claudia étaient venus de Nice avec Peneloppe, Nicolas était venu avec Jean et Elvire de Toulouse.
Petit weekend bien agréable.

dimanche 13 janvier 2008

Fêtes de fin d'année

Faute d'avoir pris des photos durant ces 15 derniers jours, nous n'avons pas d'illustration à proposer... du coup il faut écrire, c'est plus dur...

En vrac, nous avons passé Noël chacun de notre côté, comme tous les ans d'ailleurs. Seb traditionnellement chez ses deux paires de grand parents, avec les cousins et touti quanti, le 24 chez les Lesaint, le 25 chez les Thirouin, et le "Noël bis" le 6 janvier (cette fois ci j'étais là aussi) avec les cousins côté Thirouin. Pour ma part je suis allée du côté de Toulouse, et nous avons passé le réveillon du 24 au soir chez Guillaume et Sylvaine, avec Charlotte et Camille ainsi que les grands parents. Guillaume nous a fait un dîner divin (d'ailleurs, je vous mets en lien l'adresse de son site), nous avons passé une superbe soirée.

Seb est retourné bosser à Paris quelques jours, pendant que j'allais à Aix voir mon petit neveu Noha (qui est né le 17 décembre) puis à Annecy pour y faire du ski. Seb m'y a rejoint, et nous avons passé les quelques jours où il était là à enchaîner (enfin, à un rythme plutôt cool) ski, raquettes et ski de fond (dommage qu'on n'ait pas de photo pour le coup, ça en aurait fait rire plus d'un - je crois qu'il est vacciné du ski de fond pour un certain temps-).

Nous avons pour la première fois passé le nouvel an en tête à tête. Un petit dîner bien bon (faute de poissonnier qui ne prenait plus de nouvelles commande, faute surtout de notre organisation tardive, nous pouvons dire merci à Monoprix gourmet). Nous avons découvert que les oeufs de truite, c'est très bon, mais c'est vraiment gonflant à manger (les oeufs sont assez gros et très durs, ils glissent sur les blinis, il se faufilent entre les molaires quand on veut les mâcher, et on en a encore retrouvé 3 jours après un peu partout dans l'appartement, les coquins !!). La bouteille de champagne à deux, on était plus que joyeux pour notre fin de soirée, dont on a par ailleurs bien profité.

A 9h le lendemain nous étions sur les pistes, afin de bien commencer la nouvelle année : grand soleil, froid mais pas de vent, premières montées de télésiège dans un silence troublant (personne sur les piste), un vrai petit plaisir.

Voilà, fin d'une très bonne année, début d'une nouvelle avec déjà plein de choses chouettes en perspective (notamment avec une semaine de ski à Vars fin janvier, un voyage à New York en train de se préparer pour début mai, chouette chouette !!).
Nos boulots respectifs nous plaisent toujours bien. Seb continue sa route chez Ginerativ, on espère un bon décollage pour 2008.
Pour ma part, je travaille maintenant dans trois services différents : je suis toujours en gériatrie à l'hôpital Rotschild, depuis juin je travaille au CMPP du service social de la SNCF, et depuis novembre dans le service de chirurgie maxillo faciale de l'hôpital Trousseau (c'est juste un petit rappel pour ceux qui n'arrivent plus à suivre... genre papa ?). Je suis aussi inscrite en 3ème année de licence de psychologie, mais là... ça commence à faire un peu beaucoup.

On vous souhaite à tous une superbe année 2008. On vous l'espère remplie d'épanouissement, de réalisation personnelle, de concrétisation de projets, de diverses joies et plaisirs.